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Alors qu’elles demeurent le mode de chauffage le plus répandu en France, les chaudières, principalement de nouvelle génération, sont des dispositifs fiables, peu énergivores et faciles d’entretien. Seuls les appareils utilisant le fioul comme combustible représentent un coût annuel relativement élevé ; le gouvernement s’est d’ailleurs fixé pour objectif de faire disparaître les appareils les plus anciens dans les dix années à venir. À cet effet, l’État français donne un coup de pouce à tous les ménages qui souhaitent les remplacer au profit d’autres énergies.
Au cours de son cycle de vie, la chaudière qu’elle soit au gaz, au fioul ou au bois, peut connaitre un gain ou une perte de pression allant jusqu’à 0 bars.
Au travers de cet article nous allons découvrir les différentes causes et les solutions qui s’offrent à vous pour y remédier.
Sommaire :
Son principe de fonctionnement consiste à chauffer de l’eau, grâce à un combustible (gaz, bois, granulés, fioul). Le fluide obtenu va ensuite être diffusé dans l’ensemble du logement concerné via un réseau de petites canalisations, soit dans des serpentins dans le sol, soit vers des radiateurs. C’est ce liquide chargé de calories qui va assurer le chauffage.
Afin de tenir ses promesses de confort et de sécurité, l’eau est propulsée dans le circuit avec une certaine puissance et à température choisie. Pour n’endommager ni le circuit ni l’ensemble du corps de chauffe, ce courant chaud doit être diffusé sous une pression constante comprise entre 1 et 2 bars selon les préconisations constructeur.
La pression est une mesure physique qui quantifie la force avec laquelle un liquide circule dans un circuit. Son unité de mesure s’appelle le bar. La puissance de circulation dans un système de chauffage central est, en général, comprise entre 1 et 2 bars selon la configuration des lieux à chauffer. Ce chiffre, affiché directement sur la façade de l’appareil doit demeurer constant. Seule une variation de 0,3 bar est communément admise et considérée comme normale.
Il peut arriver, durant la période de chauffe, que cette pression varie de manière anormale en plus ou en moins. Voici quelques informations afin de comprendre ces éventuelles variations et y remédier en attendant la venue d’un dépanneur ou de l’installateur avec lequel vous avez souscrit un contrat annuel d’entretien.
En dépit d’une surveillance régulière et d’une bonne utilisation de votre
système de chauffage, il peut parfois arriver que la pression du circuit affiche
une baisse supérieure à 0,3 bars.
Avant même d’aller vérifier ce qui est affiché sur votre chaudière, il est un
signe qui doit vous alerter en priorité. Lorsque la température d’un ou de
plusieurs radiateurs n’est plus homogène, c’est à dire que ce dernier présente
des parties froides ou bien qu’une des zones de votre plancher chauffant ne
diffuse plus correctement la chaleur, il y a fort à parier que vous constatiez
une baisse de pression au niveau de l’indicateur de l’appareil.
Si vous constatez une disparité dans la qualité de chauffage, rendez-vous devant votre chaudière pour vérifier trois des organes essentiels de cette dernière.
Dans 80% des cas où la pression affiche une baisse sur le manomètre, ce phénomène est la résulte d’une fuite d’eau. Faites le tour de vos radiateurs. La pression de votre circuit de chauffage a été réglée pour assurer la circulation normale d’une certaine quantité de fluide. S’il y a une baisse du niveau de liquide, alors, vous constaterez une chute du niveau de pression. Si tel est le cas, colmatez la fuite et réinjectez doucement de l’eau jusqu’à revenir à une pression normale.
Le vase d’expansion est un des organes essentiels d’une chaudière. Il se présente généralement sous la forme d’un petit ballon. Son rôle est d’absorber les différences de volumes entre eau chaude et eau froide. Il a donc une position essentielle quant au maintien de la pression du liquide. Gonflé d’air, c’est un organe tampon. Avec le temps, il arrive parfois que le vase d’expansion « se dégonfle ». Il faut alors lui réinjecter de l’air ou un gaz neutre selon les indications constructeurs. Cet organe doit être vérifié tous les ans lors des travaux d’entretien du système de chauffage par un professionnel.
Le manomètre de votre système indique une pression de 0 bars. Tout d’abord, vérifiez la présence ou l’absence d’éventuelles fuites. Si nécessaire, rajoutez de l’eau dans le circuit grâce aux robinets prévus à cet effet. Si la pression ne remonte pas en dépit des actions que vous pouvez mener contactez sans attendre votre installateur ou un dépanneur. Il est lors possible que la soupape de sécurité se soit déclenchée et que votre appareil se soit mis en sécurité. Dans ce cas-là, l’intervention d’un professionnel est indispensable.
Lorsque le manomètre de votre chaudière indique une pression supérieure à 1,5 ou 2 bars (selon les indications constructeurs) votre installation est en surpression. A l’inverse de la chute que nous avons évoquée plus haut, il s’agit d’abord de vérifier les entrées de liquide dans votre circuit de chauffage.
En effet, il est possible que le robinet d’alimentation d’eau soit mal fermé et qu’il y ait un apport constant de fluide dans le système ce qui met le circuit en surpression. Si tel est le cas, refermez le robinet correctement et purgez les radiateurs jusqu’à un retour à la normale. En revanche, si vous ne constatez pas d’entrée de liquide anormale, mettez votre dispositif en position de sécurité et contactez un dépanneur afin d’éviter d’endommager d’autres éléments.
Du bon réglage de votre dispositif énergétique dépend directement le confort de votre logement, mais aussi la durée de vie de votre installation de chauffage. Généralement votre chaudière sera réglée par le professionnel au moins une fois par an (la loi vous impose de faire entretenir et nettoyer celle-ci par un professionnel). Vous pouvez cependant agir directement sur les réglages de votre chaudière. Pour cela, la pression doit être réglée entre 1 et 2 bars selon les modèles.
Si votre chaudière présente quelque dysfonctionnement que ce soit, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel. Vous garantissez ainsi la longévité de votre installation, la sécurité de votre logement, bénéficiez d’une garantie de travaux et d’une garantie sur les pièces changées. Normalement votre installateur vous proposera un contrat annuel d’entretien et de garantie pièces et mains d’œuvre. Ainsi vous vous attachez les services d’un professionnel et interlocuteur unique.
